Je pose ma tête sur son ventre pour jouer au jeu des « et si… ». Au jeu des « et si » il y a « et si on avait un enfant ». Première réponse, évidence même, Flo serait le parrain. Il caresse mon bras doucement « et la marraine ? » A ça, la marraine, je ne sais pas. On cherche tous les deux chacun dans notre coin, on passe en revue, les filles que l’on connaît et qui pourraient. Mais elles ont toutes disparu, pfiou, comme ça. J’éloigne tout le monde il faut dire. Alors il me dit « on verra bien ».

Et ça me rend triste.

Je me retourne et je me mets à pleurer, sans raison, je ne sais pas quoi faire. Je suis triste, je me sens vide. Je me demande à quoi ça sert tout ça. Je me demande à quoi je sers moi.

Il me prend dans ses bras, m’écoute entre deux sanglots me plaindre sur le vide que je ressens à l’intérieur de moi, sur ce manque que j’ai là et puis il s’endort.

Et puis je me lève, il est 02h30 du matin, et comme d’habitude, je n’ai pas sommeil.